L'arête
de St Eutrope
27
juin 2010 |
Gilles
notre guide du jour n’avait oublié ni son
sac, ni sa bonne humeur, ni sa légendaire gentillesse,
mais ses chaussures .
Le reporter a raté la scène mais ce fait
est bien réel ; il ne fallut ni prier St Antoine,
ni foncer chez le cordonnier, mais repasser par chez
lui avant de prendre la route. |
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Nous n’étions ni 20, ni 10, ni 8, mais
6. (n’oublions pas le randonneur caché
derrière son appareil.)
La
bruyère en fleurs nous picotait les yeux.
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La
chapelle de ST Eutrope ne fut ni négligée,
ni ignorée, mais vénérée
comme il se devait.
L’arête ne fut ni avalée, ni parcourue
au galop, mais gravie avec régularité
et délicatesse comme il sied à une vieille
dame comme elle.
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Le
cairn du sommet fut chouchouté ;
Un
repas de rando est un repas de rando : savouré
: avec apéro vin et café.
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Nous
ne parlâmes ni de foot, ni de foot, ni de foot
mais de politique (personne ne se fâcha) et puis
Jean Marc n’était pas là.
Du
minéral le matin au végétal après
le repas il y en a eu pour tous les goûts.
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Col
de l’Ourtigas en vue ; nous allons entamer la
plongée ni à gauche ni à droite,
mais tout droit, vers Caissenols le haut et bas.
Le
passage du pont de rondins, épreuve initiatique
pour certains et point délicat pour se repérer.
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Havre
de paix, le hameau abandonné de Caissenols.
Enfin la porte de notre paradis apparut ; c’était
le portail de Roquandouïre.
La fin du parcours ne fut ni un chemin de croix ni une
formalité mais une trouée abrupte dans
les genêts. |
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Un achat de cerises chez l’autochtone acheva
cette splendide journée.
Merci
Gilles.
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