Week-end
en Ardèche Lozére
8
et 9 Mai 2010 |
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Nous
avons laissé les voitures près d'une ferme,
non loin des Vans. Dès le départ, le sentier
est agréable, il monte doucement le long d'une vire,
jusqu'au hameau de Naves. |
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L'herbe
est mouillée, les fleurs abondent, nous passons devant
des maisons en pierres qui nous font rêver, traversons
des villages aux ruelles étroites, joliment pavées,
la plupart du temps désertes. |
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Le
rythme tranquille de notre marche permet les longues conversations
de retrouvailles.
Nous
commençons la partie difficile de la randonnée,
c'est plus raide, on parle moins et là il se met à
pleuvoir. |
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Et
ô surprise ! Nouveauté à Marche à
Suivre: des parapluies fleurissent. Ils resteront ouverts
toute la journée car la pluie ne s'arrêtera pas.
Nous trouvons une grange, vide, nous nous y abritons et en
profitons pour manger au sec. |
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Tant
pis pour le sommet du Serre de Barre, nous n'irons pas tout
à fait en haut, il pleut trop et surtout, on ne voit
pas grand chose car le brouillard est là rendant le
paysage mystérieux et presque surnaturel. |
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La
descente sera très glissante mais tout le monde regagne
les voitures sain et sauf. Un long trajet (60 kms) nous emmène
dans un autre département, la Lozère où
nous allons passer la nuit. Le paysage est plus aride, on
aperçoit de la neige sur les hauteurs et le brouillard
est toujours là. |
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Finalement
on y est au "Serre de Bar" ! Nous passons une bonne
soirée au gite où nous nous organisons. |
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Le
lendemain, il pleut toujours. Nous allons en voiture jusqu'au
lieu de départ et là, la moitié des participants
abandonnent ! |
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Nous
partons donc à six seulement pour le Pont du Tarn.
Il pleut mais il ne fait pas encore trop froid, les sentiers
sont magnifiques et passent devant le gite de Felgerolles
dont on note l’adresse pour revenir quand il fera beau.
Nous montons et commençons à voir des flaques
de neige sur les côtés, la pluie tombe toujours
et le froid se fait sentir. |
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Bientôt,
nous entendons gronder le Tarn et puis nous l'apercevons et
le longeons, des cascades, des vasques, des jonquilles sur
les bords.Mais de la neige aussi, de plus en plus.
Après
l'euphorie de quelques batailles de boules de neige, c'est
presque l'abattement car le Pont du Tarn nous parait bien
loin, et il nous faut patauger de plus en plus dans la neige,
dans la boue, dans les innombrables ruisseaux. |
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Mais
nous croisons un groupe de courageux (comme nous !) qui nous
disent qu'on y est presque. Aussi on continue et on ne le
regrette pas.
Le Pont est là, superbe. Nous nous abritons sous une
voute, grignotons en tremblant de froid et repartons bien
vite pour rejoindre les voitures |
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Le
retour sera pénible car en plus de la pluie, le vent
souffle, il fait très froid, on ne voit pas grand chose
avec ce brouillard, mais heureusement, avec Marche à
Suivre, on ne se perd jamais ! C'est trempés jusqu'aux
os, que nous regagnons nos voitures et nous mettrons le chauffage
à fond pour repartir ! Merci à Gilles
pour ce week-end original qui nous a enchantés. |