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La Tour du Pin

18 septembre 2011

10 h. au pied du village de Vieussan : le temps est frais pour cette journée de transition météorologique et de pluies intermittentes.

Nous sommes treize, et quatre nouveaux visages colorent notre groupe de randonneurs.

Commence l’ascension vers le cœur du village fortifié du 12ème siècle.

Sublime… dans sa robe de pierres sèches, il offre aux promeneurs toute la poésie de ces étroites ruelles.

Notre premier objectif est une grotte dont le nom s’est perdu. Le sentier se fait de plus en plus raide et le groupe est très vite éclaté.

Ceci présage de nombreuses poses nous laissant admirer à loisir les merveilleux horizons que nous offre la vallée de l’Orb.

 

Nous longeons les falaises calcaires où chênes verts et arbousiers saluent notre passage.

De vert ils passent à blanc et nous frayons alors à travers les rochers sur une pente ferme. Le souffle court, c’est une somptueuse arche naturelle qui accueille nos efforts.

Quelques instants de repos et nous voilà repartis vers les ruines d’une ancienne habitation. Des vues sur le massif du Caroux se dessinent sur notre gauche. Nous poursuivons versant sud à travers une végétation broussailleuse, longeons une crête dont le décor de fond n’est autre que le Canigou (sous un ciel d’orage). Perspective vers la Tour du Pin, magnifique !...
Le sentier passe versant nord dans un long tunnel de chênes jusqu’à un carrefour où s’amorce l’aller-retour vers notre objectif. Nous avons faim mais décidons de poursuivre jusqu’au pied d'un promontoire rocheux.

Commence l’ascension vers les ruines. Après avoir franchi un court passage délicat et un autre un peu vertigineux, nous voilà au sommet, la Tour du Pin 12 et 13ème siècle. Vue panoramique à 360° sur notre magnifique région. Un vent froid et humide nous pousse à redescendre vers des cieux plus cléments pour ingurgiter notre maigre repas.

Retour au carrefour où le couvert des chênes et quelques pierres plates accueillent nos postérieurs endoloris.

Le vin (suivant les croyances) réchauffe les corps et égaye les âmes et le succulent gâteau de Georgy ajoute à la convivialité de cette pause repas. Un doigt de café, un carré de chocolat et nous voilà d’attaque pour la suite.

La piste serpente en pente douce au milieu des châtaigniers jusqu’à un gué. Nous cheminons à travers les sous-bois le long d’un ruisseau à sec, puis bifurquons pour entamer une courte remontée vers un plateau parsemé de ruines, de buis et de bois.
Le temps s’améliore par le nord et le Caroux se pare de couleurs dorées. Par paliers nous descendons en fond de combes rejoindre le lit d’un ruisseau intermittent. Balade en fond de cours où de maigres flaques donnent l’occasion à dame libellule de nous enchanter de ses derniers balais. Le soleil nous réchauffe quand nous quittons ce vallon pour franchir une dernière colline.

Un sentier en balcon nous offre l’occasion de nous remplir les yeux des ultimes images. Vieussan la médiévale nous recueille en son sein : nous randonneurs errants, nous partons enchantés.

Merci Gilles

Cliquez sur l'Icone pour voir les photos Pierre

 

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Page mise à jour le 12 octobre 2011